L'Egypte - août 1990
Notre trajet a été le suivant :
A cheval : Entre les Pyramides de Gizeh et la pyramide de Saqqarah, à cheval, il faut compter 7h aller/retour. Quand vous n'en avez pas l'habitude, c'est une épreuve difficile ! Imaginez, l'Egypte au mois d'Août, 7h sous le soleil, sans chapeau, en short, avec les cordes (pas de cuir) pour les étriers qui vous découpent les jambes, et aussi une posture à cheval pas très bonne qui vous donne mal au dos et aux genoux ! Enfin, sinon c'est une très belle balade...
La tourista : Nous ne sommes pas particulièrement sensibles, et ce voyage est le seul où nous avons eu ce problème, c'est vous dire qu'il faut se méfier des problèmes d'hygiène en Egypte ! Le Sinaï et la Mer Rouge: Pour moi un coup de foudre ! Ste Catherine : Beaucoup de touristes ne passent qu'une nuit à Ste Catherine, font la montée du Mont Moïse (=Mont Sinaï) et repartent. C'est dommage. Rester 2 ou 3 nuits au monastère, à ne rien faire sauf se promener dans les alentours, respirer, s'assoir et regarder la montagne, est aussi une expérience enrichissante. Aujourd'hui encore, soit 10 ans après, je ferme les yeux et que pense à Ste Catherine : je suis alors plus calme, plus sereine. Je suis athée et je comprends ce que des personnes croyantes peuvent ressentir en ce lieu.*
Nuweiba : Vraiment une découverte des fonds marin. Nous ne faisons pas de plongée avec bouteilles, mais là rien qu'avec un masque et un tuba, on découvre tant de choses à 10m du bord ! Sharm el Sheik et Hurghada : Rien de spécial à dire : fonds sous marins sympas, mais enchainement d'hotels sans vraiment de charme. Louxor : Une méconnaissance d'un mot anglais et nous voilà partis à faire la vallée des rois... à dos d'âne ! Heureusement, un âne est plus "confortable" qu'un cheval, même s'il est quasi impossible de le diriger : il connait le chemin, sait où s'arrêter et vous n'avez pas la main sur lui... Enfin, la haut Egypte au mois d'août et à dos d'âne, c'est quand même assez fatiguant.
Croisière en bâteau : Nous n'avons pas beaucoup aimé d'être enfermés sur un bâteau, et ne pas être maîtres de notre temps. Habitués à la chaleur, dans ce bâteau entièrement climatisé, nous avions froid ! L'Egypte vue depuis un bâteau n'est pas la même que celle que nous avions découverte les jours précédents. Comme si cette Egypte là était filtrée, adoucie, et loin de la réalité. Les paysages étaient les mêmes, mais nous n'avions plus de contacts avec la population. |